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 [Rp] Heroic Fantasy (roman)

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Elrizzt
Invité




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MessageSujet: [Rp] Heroic Fantasy (roman)   [Rp] Heroic Fantasy (roman) EmptyDim 2 Avr - 0:43

Edité par Elrizzt le 3 avril:


Bon j'vous ai tout refait tout propre avec l'intro, le prologue et le 1er chapitre.


Introduction : Le royaume d’Amn



Le royaume d'Amn était un royaume des plus paisibles, bordé par la mer des épées et le royaume de Téthyr connu pour ses richesse et son immense château que l'on voit de toute la contrée. Athkatla, ville prospère et située en bordure de mer, à l'abri des tempêtes bloqué par l'immense chaînes de montagnes des pics brumeux, comptait nombres d'aventuriers débarquant de caravelles venant de provinces éloignées afin de trouver enfin en ce lieu, ce qu'il cherchait sans cesse, la découverte, ou plutôt l'exploration de nouveaux territoires. Mais depuis peu des rumeurs circulaient sur le fait que certains animaux sauvages devenaient de plus en plus agressifs, de nombreux aventuriers étaient retrouvés morts ou disparaissaient mystérieusement. Mais cette situation n'avait pas l'air de préoccuper les villageois qui continuaient leur basse besogne sous la chaleur humide qui régnait dans cette ville. Mais persistaient quelques prêtres que certains jugeraient de fous, qui prétendaient que de nombreux malheurs s'abattront sur notre monde et causeront sa perte, avaient-il raison ? étaient-ils vraiment fous ? certaines questions méritent réponse, d'autres méritent patience.


Prologue : L’orbe d’Altahyr Hazul


Les flammes tremblotantes perçaient timidement l’obscurité et laissaient apparaître le ruissellement de l’humidité qui régnait sur les parois de la grotte. Ceci me procurait une lueur d’espoir et faisait grandir ma volonté à continuer cette quête désespérée, mais je n’allais pas renoncer maintenant après tout les efforts et sacrifices que cela m’avait coûtés. J’avançais lentement à travers la pénombre, parcourant de longs couloirs rectiligne qui donnaient l’impression d’avancer dans l’infini noirceur sans vraiment avoir parcouru une quelconque distance. Les sueurs froides que me procurait le silence régnant dans cette grotte faisaient contraste avec la chaleur corporel qui m’envahissait dû à l’horrible appréhension de ce que je pourrais y trouver.
Le temps passait, les couloirs se ressemblaient, je continuais de marcher lorsque j’arrivai à une intersection, à gauche les torches avaient disparu et l’obscurité avait repris le dessus, à droite une lueur éclairait le fond du couloir et laissait paraître un mur. Je m’en approchai et pût distinguer une inscription qui ressemblait fort à une légende :
Altahyr Hazul était l’un des plus puissant serviteur de Belial, prince des enfers, il semait la terreur parmi les démons et était respecté de tous, mais peu à peu celui-ci devînt beaucoup trop puissant aux yeux de Belial et il décida de le bannir dans le monde des vivant et le maudit afin que sa magie démoniaque ne puisse fonctionner dans ce monde. Mais sa puissance été telle que animé par sa haine et son désir de vengeance, il réussit à ouvrir une faible brèche vers les enfers, mais trop petite pour permettre son retour. Il décida donc d’ensorcelé ses artefacts : L’orbe, l’anneau, l’amulette et le sceptre, et permettre à celui qui les rassemble d’ouvrir la brèche vers les enfers.
Derrière ces murs repose l’orbe dAltahyr Hazul,
Serviteur de Belial,
Banni des enfers.

Un long filet glacial descendit lentement le long de mon dos et je sentis l’excitation monté en moi, pris d’une frénésie soudaine je cherchai dans la pénombre un moyen de traverser ces murs. Je trouvai ce que qui ressemblai de près à un levier, sans attendre j’appuyai sur la pierre et entendit un bruit sourd, le mur trembla, la poussière tomba et une ouverture apparut. Une lumière éclairait la pièce, pourtant aucune torche et aucun rayon de soleil ne pouvait illuminer celle-ci, elle venait du milieu de la salle, plus précisément d’un petit objet ressemblant à un orbe posé sur une dalle de pierre. Il était magnifique, orné de joyaux, entièrement doré, dont la lueur provenait de la sphère située à son extrémité. Hésitant je m’en approchai et m’en emparai.
Soudain la lueur devint de plus en plus intense, l’homme se trouvait debout, l’orbe à la main, un changement inattendu se produisit : ses yeux devinrent rouges, sa peau s’assombrit et dans un rire démoniaque il dit :
« Je l’ai enfin trouvé. »


Chapitre 1 : Lazarus le Paladin



C'était une journée ensoleillée comme la plupart du temps sur Athkatla, on entendait les oiseaux chanter, certains venant picorer les semblants de nourriture laissés tomber par les villageois sur la place du marché, une légère brise venu du port rafraîchissait la foule de gens faisant leurs emplettes, rendant cette chaleur supportable. Le port était assurément l’endroit le mieux adapté pour cela, l’ambiance agréable de celui-ci en faisait un lieu des plus fréquenté, les oiseaux survolant la foule, le magnifique spectacle d’une mer ensoleillée, le son des vaguelettes venant se briser sur les pilotis, un paysage faisant contraste avec les bâtiments de cette immense ville.
Elle était constitué d’un quartier ouvrier ou travaillaient la plupart des citoyens, d’un quartier commerçant, d’un port, et au milieu de la ville se trouvait le sanctuaire. Celui-ci comportée quelque chapelles mais surtout on y trouvait une des plus anciennes église et une des plus reconnues de la contrée, on y formait des Prêtres, qui ont fait plus d’une fois preuve d’un soutien incomparable grâce a leur magie de protection et de guérison, des Paladin, dont leur pouvoir ne sont plus a démontré, leurs habilités au combat et leur dévotion à l’Eglise en font des combattant redoutable, puis viens les moine, qui eux, contrairement au prêtres préfèrent le combat et prône d’avantage la magie divine et les châtiments.
C’est dans cette même église que Lazarus, jeune paladin âgé de 17 ans, entamait sa septième année d’étude. Son corps mince était la cible de nombreuses moqueries de la part de ses camarades, ses yeux avait la couleur de la mer, et ses cheveux celle du soleil. C’était un garçon joyeux, le sourire aux lèvres, toujours prêt à aider autrui mais cette attitude cachait la tristesse et la solitude que celui-ci ressentait. Alors qu’il n’était encore qu’un enfant, il perdit ses parents dans un incendie il y a sept ans de cela, le laissant sans famille. C’est à la suite de ce tragique incident, qu’il fut placé à l’église.
Celle-ci regorgeait de recrues suite aux attaques récentes que la région avait subies, les prêtres étaient très demandés et le travail ne manquait pas. La bibliothèque était une source de recherche et de savoir stupéfiante, Lazarus l’avait compris et était justement en train d’étudier lorsqu’un prêtre vint aborder le jeune homme :
« Lazarus, j’espère que tu n’as pas oublié que c’est aujourd’hui que tu doit te rendre à Esmeraltan afin de poursuivre ton initiation à la magie divine.
-Oui maître Laos, je me rendrais à Esmeraltan et je rencontrerais Maître Jorel, dit-il avec un semblant d’excitation dans la voix. »
Voyant que le jeune homme éprouvait une telle motivation, il poursuivit :
« Bien, mais tu doit savoir une chose. Tu n’est peut être pas encore au courant mais les animaux sauvage deviennent de plus en plus agressifs, ne laisse pas tes émotions prendre le dessus et concentre toi, ce voyage fait aussi parti de ton initiation. Tu dois le prendre comme un devoir et non comme une promenade.
-Ne vous inquiéter pas maître, je serais à la hauteur ! dit vigoureusement Lazarus. »
Le prêtre reparti sans ajouter un mot, laissant le jeune disciple à ce qu’il avait commencé.
Les proches de Lazarus, bien que peu nombreux, était principalement des membres de l’église. Ils s’étaient regroupés devant les portes de la ville afin de prier pour la protection du jeune paladin, le voyage qu’il allait affronter n’était pas de tout repos et présentait des obstacles que nous pourrions qualifier de dangereux pour un jeune homme de 17 ans, même si celui-ci maîtrisait le combat rapproché. Ses prières et sa dévotion à l’église ne suffisaient pas à maîtriser les arts de la magie divine, il lui fallait suivre un entraînement supplémentaire à l’aide d’un prêtre spécialisé dans cette compétence.
Esmeraltan était une charmante ville plutôt paysanne, moins grande que notre chère ville portuaire mais possédait tout de même un forgeron, quelques marchands et un monastère retiré de la ville et logé dans le bois du serpent, appelé ainsi par les villageois à cause du nombre inhabituel de ces créatures rencontré dans celui-ci. Il y avait quelques prêtres qui se retiré dans ce monastère isolé, offrant de meilleures conditions de méditation. Un grand prêtre du nom de Jorel habitait ce monastère, il s’était retiré de la civilisation moderne afin d’étudier, le monastère offrait un merveilleux lieu de réflexion spirituelle et la tranquillité du bois rendait cet endroit particulier. L’église d’Athkatla qui avait été auparavant son école, lui avait envoyé un jeune disciple paladin, afin d’apprendre les subtilités de la magie divine. Celui-ci devrait arriver avant la tombée de la nuit.
Lazarus se mit en marche, son excitation lui faisait presser le pas, il se retourna voyant ses amis lui faire signe de la main, il sentis un léger pincement au cœur qui disparut rapidement une fois la tête occupé à penser à ce qui l’attendait. Il se rendit vite compte que son bouclier, bien que petit en taille et fabriqué en bois, lui pesait sur le bras. Après quelques minutes de réflexion intensive, le jeune homme décida de l’accrocher dans son dos, ce qui lui facilita le voyage. Après quelques lapins tués et quelques dindons plumés, Lazarus fit une pause afin de se restaurer, il posa son équipement encombrant et vida sa ration de voyage.
Allongé sur le dos et contemplant le coucher de soleil, il entendit un craquement sourd. Pris de panique il se rua sur son épée, balayant des yeux les buissons alentours. Il se rendit compte qu’il avait oublié de prendre son bouclier mais trop tard, la bête venait d’apparaître bloquant le passage qui menait à celui-ci. Tremblant de tous ses membres, il essaya de se rappeler les cours qu’il avait acquis durant ces années, mais il y avait une différence entre l’entraînement au combat et le combat lui-même et Lazarus venait de s’en apercevoir. La bête approchait lentement, il put distinguer ce qui ressemblait à un loup des plaines, mais sa taille dépassait la normale, il avait l’impression que la bête jouait avec lui, car elle restait devant lui immobile, ces yeux jaunes luisait dans l’obscurité. Il tenta une attaque offensive mais le loup se révéla plus rapide qu’il ne l’aurait imaginé et le mordit au bras gauche, récupérer le bouclier semblait maintenant impossible car son bras n’était plus en état de le tenir. Le sang coulait rendant la bête plus enragée que jamais, Lazarus se rappela des heures d’entraînements passés au combat, était-il trop faible ? il préférait ne pas penser à la réponse, la volonté et le courage sont les seules vertus qui font d’un combattant, un héros.
Empoignant son épée à deux mains, rempli de courage, il hurla : « Aura de concentration ! » Un halo de lumière bleu entoura le jeune paladin, son épée devint d’un blanc lumineux et il se jeta sur le loup, jetant des éclairs à chaque coups, le loup esquiva mais en vain. Lazarus était devenu plus rapide et plus déterminé que jamais, il se batait avec une frénésie digne d’un paladin. Le loup profita d’une ouverture pour bondir sur le jeune disciple qui esquiva avec rapidité et lui assena un violent coup à l’abdomen. Le loup tituba, Lazarus s’approcha de celui-ci, toujours méfiant puis il vit la créature agonisant, les poils brûlés, le sang coulant de l’entaille, il décida de l’achever et il planta son épée dans le cou de celle-ci. La lumière disparut, essayant de reprendre ses esprits, il ramassa son bouclier et repartit laissant la bête étalée sur le sol.
Il arriva enfin à Esmeraltan ou il pourrait enfin se reposer à l’auberge, à cette idée il se sentit léger et rentra dans la ville. Lazarus s’immobilisa, observant le spectacle qui s’offrait à ces yeux, était-ce un cauchemar ? la ville était complètement déserte, il n’y avait plus aucun signe de vie.

Elrizzt, le 3 avril 2006

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Dernière édition par le Ven 7 Avr - 21:53, édité 26 fois
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Elrizzt
Invité




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MessageSujet: Re: [Rp] Heroic Fantasy (roman)   [Rp] Heroic Fantasy (roman) EmptyMar 4 Avr - 23:21

Edité par Elrizzt le 5 avril:


Chapitre 2 : Le désastre d’Esmeraltan



La nuit tombait, l’obscurité s’installait assombrissant les environs, Lazarus se dépêchait de rejoindre le monastère, d’après les notes que père Laos lui avait donné, il se trouverait dans un petit bois au nord de la ville. Partant dans cette direction, il réfléchît sur les événements s’étant produit sur Esmeraltan, était-ce une coïncidence ? cela faisait-il parti de l’initiation ? beaucoup de question l’envahissait lorsqu’il arriva sur un petit sentier, il le suivît et il remarqua un panneau sur le bord du chemin, celui-ci indiquait : « Bois du serpent ». S’enfonçant dans la pénombre du bois, il fût surpris par le calme qui y régnait, aucun oiseaux ne chantait, aucune feuilles ne soupiraient, un étrange frisson le parcoura. Il arriva à l’entrée d’une petite clairière, on pouvait voir un grand bâtiment orner le centre, le silence était pesant, Lazarus s’avança jusqu’aux portes du monastère et frappa celles-ci du pommeau de son épée. Le son résonna dans tout le monastère tel une grande cathédrale vide, ce calme était suspect, il poussa les portes, elle s’ouvrît comme si rien ne les retenait, hésitant il entra.
L’intérieur n’était guère plus gai, il parcoura les couloirs du monastère sans trouvé âme qui vive, il pénétra dans une grande pièce agrémenter de tables et de chaises, il se trouvait sans aucun doute dans la salle commune. Quelqu’un était assis de dos sur une d’entre elles, Lazarus, rassuré d’avoir enfin pu trouver quelqu’un se précipita vers la personne, en criant : « Monsieur, excusez moi, mais pourriez vous me dire ou je pourrais trouver... » il s’immobilisa net. La personne venait de se retourner laissant paraître deux yeux rouges dans l’obscurité, le visage en sang, elle tendait ses mains décomposées vers Lazarus et avançait avec une allure boiteuse. A cette vision d’horreur, il trébucha et tomba en arrière, il poussa un cri d’épouvante lorsqu’il vît le cadavre sur lequel il avait trébuché lui saisir le pied. Il prit son épée et coupa la main qui continuait de bouger sur le sol, il courut en direction de la sortie mais trop tard, des mort-vivant avait bloqué les portes du monastère.
Paniqué il sortit son épée prêt à se battre lorsque soudain un rayon jaune jaillit de derrière lui, propulsant les morts vivants qui traversèrent les portes, Lazarus se retourna et vit un prêtre vêtu de blanc et armé d’un sublime bâton :
« Dépêchez-vous de sortir d’ici ! dit le prêtre.
-mais qui êtes vous ? répondit le jeune homme.
-nous en reparlerons une fois en sécurité, ajouta-t-il. »
Les deux hommes sortirent du monastère, la cour était rempli de villageois décomposés, ils étaient trop nombreux pour tenter de fuir, le prêtre saisit son bâton à deux mains et s’adressa au jeune paladin :
« Il va falloir te battre, tu y arrivera ?
-Ou...oui, mais ce…ce sont des villageois ! répondît le jeune homme tremblant de tout ses membres.
-C’étaient des villageois, mais ils ont été transformé en mort-vivant, ce ne sont plus que des serviteurs, n’hésite pas à frapper, coupe leur la tête, c’est le seul moyen de les tuer…pour un guerrier. »
Lazarus n’avait jamais eu aussi peur de toute sa vie, il n’avait jamais vu de mort-vivant, en vérité il n’était jamais sorti de la ville, c’était la première fois qu’il allait aussi loin et tout seul, il fallait qu’il se batte maintenant avec un inconnu face à des monstres qu’il n’avait vu que dans des livres. Cette idée le terrorisait mais le prêtre le coupa dans ces pensées et hurla : « Bouclier divin ! » une aura jaune entoura le prêtre.
« Tu est prêt ?
-Ou…oui, répondit le jeune paladin.
-Alors allons-y ! » et il se rua sur les villageois.
Lazarus hésita et le suivît. Il voyait le prêtre se battre comme un lion, lançant des barrière de protection, il donnait de puissant coups au bâton, allant jusqu’à arracher les membres. il sentît le même courage que lors du précédent combat, mais cette fois il n’était pas seul, il saisît son bouclier et se jeta dans la bataille, tranchant bras et jambes. L’issue du combat dépendait de lui, il se devait de se battre mais ils étaient trop nombreux, ils les repoussaient de plus en plus si bien qu’ils se retrouvèrent dos à dos.
Le combat semblait perdu, ils étaient épuisé puis le prêtre le pris par l’épaule et lui dît :
« Il me faudrait quelque minutes pour récupérer de l’énergie, pouvez vous les retenir ?
-Je…je vais essayer ! répondit-il »
Lazarus mît son bouclier en avant et avança dans le tas de mort-vivant, il bloquait nombre de coup sentant la pression sur son bras, le bouclier résistait, il entendait le prêtre murmura une incantation probablement divine, les monstres devenaient de plus en plus nombreux épuisant considérablement Lazarus qui luttait de toutes ses forces lorsqu’une gigantesque lumière provenant du prêtre jaillît, brûlant tout mort-vivant à proximité. Ils furent tous anéantis laissant la clairière aussi vide qu’à son arrivée, le jeune paladin s’écroula d’épuisement et s’évanouit.
A son réveil, il était allongé sur l’herbe mais à un autre endroit, apparement le prêtre l’avait transporté dans un endroit sûr et avait soigné ses blessures.
« Comment te nomme tu ? demanda le prêtre qui était assis à coté.
-Lazarus monsieur…
- il semblerait que tu sois le paladin que j’attendais, navré que ce soit dans ces conditions. Je suis Frère Jorel, j’étais un membre de ce monastère jusqu’à aujourd’hui…
- Que s’est-il passé ? pourquoi y avait-il des monstres ?
-Les monstres dont tu parle était mes frères…je ferais mieux de te raconter toute l’histoire. »
Il se remémora les événements puis débuta :
« Il y as quelque jours de cela, je vint m’installer dans ce qui restait de ce charmant monastère afin d’étudier et de perfectionner ma méditation. Je passais beaucoup de temps dans la bibliothèque à lire et je me promenais souvent dans ce bois. Frère Harrol avec qui je partageais la même chambre était lui aussi un grand prêtre, je découvrît que l’on avait plein de choses à se dire, et il s’avéra qu’il partageais la même passion que moi pour la méditation. Les jours passaient et je sentais quelque changement mineur dans le comportement de Frère Harrol, il passait de plus en plus de temps dans le bois et parfois même passait la nuit dehors. Je le voyais lire de plus en plus de livre consacré à la magie noire, ce qui dans un monastère, est rare et très inattendu, je percevais un comportement suspect mais je n’y faisais guère attention. Mais hier soir, à la tombé de la nuit, je décidai de suivre Frère Harrol. Si j’avais su ce que j’allais voir, j’aurai agi plus rapidement mais… »
Les larmes aux yeux il reprît :
« Je le suivît jusqu’à l’entrée d’une petite grotte dont j’ignorais l’existence, il se faufila à l’intérieur, hésitant je resta immobile, quelque chose m’empêchait de continuer, certainement un mauvais pressentiment, j’attendît donc son retour. Quelque minutes plus tard une lueur aveuglante jailli de l'entrée suivi d’un rire qui m’a glacer le sang, et je vît un homme sortir de la grotte, ce n’était pas Frère Harrol, du moins pas celui que j’avais connu, celui-ci avait la peau noir comme la nuit et ces yeux rouges flottaient dans l’obscurité. Il portait un objet dans la main droite que je n’ai pu discerner. L’expression de son visage avait changé également, elle n’exprimait plus que la haine et la soif de vengeance.
Je le vît se diriger en direction du monastère, terrorisé je n’osa bouger, je resta immobile pendant que mes compagnons se faisait massacrer par ce monstres, j’entendais des cris de douleurs, je décida de fuir vers la ville pour demander du secours mais c’était trop tard, elle subissait déjà les assauts de mort-vivant assoiffées de sang.
Je retournai au monastère aider les éventuels survivants mais le monastère était vide, la plupart des mort-vivants l’avaient déserté afin d’attaquer la ville. Je ne revit plus personne jusqu’à aujourd’hui.
Lorsque je t’es vu dans le monastère, aussi vulnérable qu’un agneau, je ne pouvais me permettre de voir mourir une fois de plus une personne innocente, je me devais d’intervenir.
-Et je vous en suis reconnaissant, répondit le jeune homme.
-Ne me remercie pas, n’importe qui aurait fait la même chose. Bien, nous avons perdu assez de temps, rendons nous à Bérégost, c’est une petite ville non loin d’ici, je connais quelqu’un qui pourra m’éclaircir sur certains points…obscurs. »
Lazarus parût étonné :
« Nous ? lança-t-il
-Tu n’as plus rien à faire ici, et tu est trop faible pour rester sans protection, accompagne moi et je t’enseignerais les déférentes formes de la magie divine. »
Résigné, Lazarus le suivît et ils se dirigèrent vers le nord en direction de Bérégost.


Elrizzt, le 4 avril 2006


Dernière édition par le Jeu 6 Avr - 22:11, édité 3 fois
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Elrizzt
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MessageSujet: Re: [Rp] Heroic Fantasy (roman)   [Rp] Heroic Fantasy (roman) EmptyJeu 6 Avr - 0:01

J'ai revu le chapitre 2, qui avait été baclé ...
Vous me direz si c'est mieux Very Happy
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Elrizzt
Invité




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MessageSujet: Re: [Rp] Heroic Fantasy (roman)   [Rp] Heroic Fantasy (roman) EmptyVen 7 Avr - 20:16

Et voici le petit chapitre 3 qui va avec (j'ai mis le chapitre 1 et 2 emsemble, donc ca décale tout les autres What a Face )



Chapitre 3 : Valendhar le voleur




La route menant à Bérégost scindait les pics brumeux créant une vallée, la plupart des gens l’évitaient, les avalanches et éboulement étaient fréquents sans tenir compte des nombreux brigands. Mais le temps manquait pour nos deux compagnons et ils décidèrent de l’emprunter. La nuit rendait cette vallée encore plus sinistre qu’à son habitude, les ombres laissées par la lune étaient disproportionnées assombrissant énormément les environs et les arbres bougeant en raison du vent déformaient ces ombres.
Cela faisait plusieurs heures que Lazarus suivait le prêtre, fatigué celui-ci demanda une halte :
« Maître Jorel, ne pourrions pas faire une trêve afin de nous reposer quelques instants ?
-Le moment est mal choisi, nous sommes encerclé de brigands, ils nous suivent depuis un bout de temps, il se cache parmi les ombres des arbres. Mais ils ne sont pas très futés, enfin du moins pas assez pour moi, répondit le prêtre.
-Des…des bandits ? pourquoi ne pas l’avoir dit plus tôt ? chuchota le jeune homme.
- De simples bandits, ne t’inquiète pas, je ne suis pas si faible, répliqua-t-il laissant apparaître un léger sourire. »
Effectivement, Lazarus aperçût des ombres d’humains mélangés à celle des arbres et des buissons, elles se rassemblaient, l’assaut n’allait pas tarder. Quelques minutes plus tard, un homme se posta devant eux, les autres suivirent et ne tarda pas à les encercler.
« Donnez nous vos bourse et aucun mal ne vous sera fait ! hurla l’homme.
Le prêtre jeta un œil sur Lazarus puis prononça une incantation inaudible, créant une barrière magique autour d’eux, les bandits surprit, reculèrent.
« Cela nous protègera-t-il ? demanda le jeune paladin inquiet.
-Suffisamment pour les faire partir, laissez moi faire, répondit-il. »
Il se tourna vers les bandits et en parlant assez fort pour être entendu de tous, il dit :
« Bandits, vous ne pourrez brisé cette barrière magique avec vos armes, laissez nous partir et je ne vous ferez aucun mal ! »
Il y eut un silence suivit de rire et l’homme reprit la parole :
« Bien tenté prêtre, mais ne nous sous-estime pas, mes frères et moi allons vous détroussez de gré ou de force !
-Et bien ça sera de force…répondit le prêtre. »
Les bandits se jetèrent sur eux, essayant de brisé la barrière mais leurs armes se cassèrent à l’impact, prit de panique, ils s’enfuirent laissant leur chef seul face au prêtre.
« Revenez bandes de lâches ! Hurla l’homme. »
Puis jetant un regard sur celui-ci, il s’enfuit à son tour. La barrière disparu peu de temps après.
« Woaw ! Impressionnant, vous êtes bien plus puissant que je ne l’imaginais, lança le jeune homme.
-A vrai dire, cette technique demande énormément d’énergie et est seulement défensive, ils seraient restés une minute de plus, je n’aurais pu tenir. Je m’attendais à ce qu’il fuit en voyant la barrière mais ils se sont révélés plus borné que je ne l’imaginais et les impacts qu’elle a subi m’ont affaibli. Ne tardons pas ici. »
Ils repartirent vers le nord, suivant la route qui les mena à la sortie de la vallée. Ils se reposèrent sur une petite colline sur le bord de la route, le prêtre se mis en position de méditation afin de récupérer un peu d’énergie, et Lazarus s’allongea sur le dos contemplant l’aube.
« Je veux devenir fort, dit-il enfin.
-Le temps viendra ou tu seras fort, pour le moment entraînes toi d’avantage, et surtout n’oublie pas ta dévotion à l’église. Ou que tu sois, l’église est toujours présente dans ton cœur, ne l’oublie pas et lorsque tu auras la foi, je t’apprendrais la magie divine.
-Bi…bien Maître, répondit-il. »
Ils repartirent lorsque le soleil fût à son apogée, Bérégost n’était plus très loin maintenant, ils pouvaient voir la fumée laissée par les cheminées des habitations. C’était une petite ville dirigée par un grand prêtre logé dans un temple dédié à Lathandre. Les acolytes de ce temple, vêtus de jaune, étaient armés et chargés de maintenir l'ordre. Elle comptait trois auberges, deux échoppes, une boutique de magie, un temple et une taverne convenable ou Jorel devait rencontrer une de ces connaissances. Ils partirent pour cette même taverne.

Ils arrivèrent aux portes de la ville, deux immenses portes en bois taillée dans du chêne probablement, l’ambiance semblait joviale, les gens souriaient, marchaient, à en juger par la fumée des habitation, ça devait être l’heure du déjeuner, Lazarus mourait de faim mais le prêtre ne semblait pas y faire attention, il se dirigeait vers la taverne ou l’on pouvait voir sur l’enseigne « Au lapin boiteux » ce nom le fît pouffer de rire mais encore une fois le prêtre n’y prêta aucune attention. Il poussa la porte de la taverne, une odeur de bière y régnait, elle n’était pas très peuplée, il y avait les habitués de la taverne, on les reconnaissait à leur grosse bedaine et aux rires piteux que ceux-ci faisaient, et un homme qui ressemblait à un voyageur de taille moyenne, vêtu d’une longue toge noire avec capuche posté au comptoir buvant de la cervoise. L’homme semblait vouloir passer inaperçu tel un voleur au milieu des loups.
« Valendhar mon ami, cela faisait longtemps, dit aimablement le prêtre.
-Chut…pas de nom s’il te plait, je suis ici incognito, je ne suis pas trop « aimé » des gardes si tu vois ce que je veux dire. Je suis heureux de te revoir également Jorel, il semblerait que tu ais des problèmes pour m’avoir fait venir ici en catastrophe, répondit l’homme.
-Le mot est faible, allons nous asseoir je te raconterais. »
Les deux hommes partît au fond de la taverne et s’installèrent à une petite table, Lazarus comme à son habitude se posait des questions, quel était cet homme ? allait-il les aider ? la seul façon de le savoir était de les rejoindre. Il s’assît à son tour et les écouta converser :
« …il tenait un artefact dans la main droite que je n’ai pas pu discerner dans la nuit, c’était un objet tout petit et apparemment très précieu…
-Tu dis qu’il avait changé de forme ? que ces yeux était devenu rouge et sa peau noir ? coupa le voyageur.
-Oui et lorsque je l’attendais devant la grotte, j’ai vu une lueur blanche jaillir de l’entrée puis peu de temps après j’ai vu Frère Harrol... » Il s’arrêta, repensant à celle nuit-là. Comment un prêtre aussi joyeux et gentil avait-il pu se transformer en monstres ?
« Ca ne va pas Jorel ?
-Si…si, ça va merci, répondit-il en reprenant ses esprits. Donc je disais que lorsque j’ai vu Frèr…ce monstre sortir de la grotte, son expression avait changer, comme si…ce n’était plus la même personne.
-Hum…Je pourrais te présenter quelqu’un qui pourrais t’aider, mais…je ne pense pas que tu voudras le voir, dit-il. »
Etonné Jorel répliqua :
« S’il peut m’aider, je ne vois pas pourquoi je ne le rencontrerais pas.
-Disons qu’il est assez…spécial…répondit l’homme, mais je vais tout de même te conduire à lui. »
Ils se levèrent de table, finissant leur bière et sortirent de la taverne, suivit de Lazarus qui commençait à se demander s’il ne devenait pas un poids pour les deux hommes.
Le voyageur se dirigea vers une échoppe, suivit du prêtre et du jeune paladin qui traînait son épée, puis il aborda une vieille femme :
« J’aimerais voir Kyshak, c’est urgent.
-Il n’est pas là, répondît-elle.
-J’ai dit c’est urgent ! dit lui que Valendhar veut le voir.
-et pour vos amis ?
-Je leur fait confiance, assura-t-il »
Elle se retourna et se dirigea dans l’arrière boutique. Quelques minutes plus tard, elle revint et dit :
« Il est disposé à vous recevoir, entrez. »
Les trois hommes s’avancèrent et suivirent la vieille femme, ils descendirent des escaliers et arrivèrent à une grande porte métallique probablement une ancienne cave. La porte s’ouvrît, ils entrèrent puis le prêtre s’immobilisa :
« Un…un démon ! bégaya-t-il. »


Elrizzt le 7 avril 2006


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